Le canot qui a transporté jusqu'au Mercator la dépouille mortelle du père Damien dépérit sur un quai de Jambes...
Sur le boulevard de Meuse, à quelques mètres de la Fély, la péniche des Sea Scouts, un autre bateau est posé sur la berge. Anonyme : le chef Roger Pierard a prudemment ôté la planche gravée qui lui donnait son nom, et qui aurait pu attirer les collectionneurs. Nom prestigieux : le Mercator. C'est de lui qu'il s'agit : c'est ce canot qui, en 1889, servit à rapatrier sur le bateau amiral la dépouille mortelle du Père Damien, décédé sur l'île de Molokai alors que, atteint lui-même de la lèpre, le missionnaire catholique belge poursuivait inlassablement son travail avec les indigènes.
La chaloupe devrait être classée Le canot, à ce titre, mériterait d'être restauré et exposé, clame Roger Pierard, infatigable défenseur de l'histoire navale et nautique. « Il est dans triste état, dit celui qui fêtera cette année le 50ème anniversaire de la troupe des sea-scouts. Le problème majeur vient du fait qu'il s'est dessalé. Habituée à évoluer dans les eaux de mer, la « petite » embarcation (18 mètres de long pour 15 tonnes) n'a pas supporté le passage aux eaux douces : le sel qui s'était accumulé sur ses parois s'est dissous, provoquant de nombreuses brèches dans la structure. En se promenant à Jambes, il suffit de jeter un œil pour s'en convaincre.
La restauration serait évidemment coûteuse, dit le vieux loup jambois. Et elle ne devrait se penser que dans une démarche patrimoniale : pas question de refaire naviguer le canot du Mercator, puisque construire une nouvelle embarcation coûterait moins cher.
Non, ce dont Roger Pierard rêve, c'est d'une remise en l'état qui autoriserait une exposition du canot avec les autres bateaux de collection proposés au public dans les locaux des Moulins de Beez.
« Le canot devrait même être classé... » Au moment où, à Rome, Joseph de Veuster s'apprête à être canonisé et à passer à la postérité comme saint Père Damien, ce chantier de restauration aurait effectivement tout son sens.
Sur le boulevard de Meuse, à quelques mètres de la Fély, la péniche des Sea Scouts, un autre bateau est posé sur la berge. Anonyme : le chef Roger Pierard a prudemment ôté la planche gravée qui lui donnait son nom, et qui aurait pu attirer les collectionneurs. Nom prestigieux : le Mercator. C'est de lui qu'il s'agit : c'est ce canot qui, en 1889, servit à rapatrier sur le bateau amiral la dépouille mortelle du Père Damien, décédé sur l'île de Molokai alors que, atteint lui-même de la lèpre, le missionnaire catholique belge poursuivait inlassablement son travail avec les indigènes.
La chaloupe devrait être classée Le canot, à ce titre, mériterait d'être restauré et exposé, clame Roger Pierard, infatigable défenseur de l'histoire navale et nautique. « Il est dans triste état, dit celui qui fêtera cette année le 50ème anniversaire de la troupe des sea-scouts. Le problème majeur vient du fait qu'il s'est dessalé. Habituée à évoluer dans les eaux de mer, la « petite » embarcation (18 mètres de long pour 15 tonnes) n'a pas supporté le passage aux eaux douces : le sel qui s'était accumulé sur ses parois s'est dissous, provoquant de nombreuses brèches dans la structure. En se promenant à Jambes, il suffit de jeter un œil pour s'en convaincre.
La restauration serait évidemment coûteuse, dit le vieux loup jambois. Et elle ne devrait se penser que dans une démarche patrimoniale : pas question de refaire naviguer le canot du Mercator, puisque construire une nouvelle embarcation coûterait moins cher.
Non, ce dont Roger Pierard rêve, c'est d'une remise en l'état qui autoriserait une exposition du canot avec les autres bateaux de collection proposés au public dans les locaux des Moulins de Beez.
« Le canot devrait même être classé... » Au moment où, à Rome, Joseph de Veuster s'apprête à être canonisé et à passer à la postérité comme saint Père Damien, ce chantier de restauration aurait effectivement tout son sens.
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