jeudi 22 septembre 2016

186° Commémoration des combats de septembre 1830

186° Herdenking van de Gevechten van september 1830
186° Commémoration des combats de septembre 1830
Samedi 24 septembre 2016
Colonne du Congrès Bruxelles à 13h
Place des Martyrs - Bruxelles.à 15h
Zaterdag 24 september 2016 
Congreskolom - Brussel om 13 u
Martelaarsplein - Brussel om 15 u
http://nl.probelgica.be/herdenking/
http://fr.probelgica.be/commemorations-2/
Colonne du Congrès - Place des Martyrs - Grand Place
13 h 30 : Rassemblement à la Colonne du Congrès, rue Royale, Bruxelles.
13 h 45 : Hommage au Soldat Inconnu par les Volontaires de 1830
14 h : Départ du cortège vers la statue du Roi Baudouin et hommage (devant la cathédrale)
14 h : 2e point de rassemblement près de la statue du Roi Baudouin
14 h 20 : Départ du cortège vers la Place des Martyrs
15 h : Cérémonie au Monument Patria - dépôt de fleurs par des personnalités et des associations patriotiques
15 h 45 : Départ en cortège vers la Grand-Place
16 h 30 : Parade des Volontaires de 1830 - Brabançonne - Dislocation
Congreskolom – Martelaarsplein – Grote Markt
13 u 30 : Verzameling aan de Congreskolom - Koningstraat, Brussel
13 u 45 : Hulde aan de Onbekende Soldaat door de Vrijwilligers van 1830
14 u : Start van de optocht naar het standbeeld van Koning Boudewijn en hulde
14 u : 2de verzamelpunt bij het borstbeeld van Koning Boudewijn (voor de kathedraal)
14 u 20 : Vertrek van de stoet naar het Martelaarsplein
15 u : Plechtigheid aan het Patria Monument - bloemenhulde door Personaliteiten en patriottische verenigingen
15 u 45 : Vertrek van de stoet naar de Grote Markt
16 u 30 : Parade van de Vrijwilligers 1830 - Brabançonne - Ontbind
Dessin de la photo: Panneau se trouvant en face du Musée musée BELvue museum à Bruxelles - août 2016.

jeudi 14 juillet 2016

La plus grande île de Belgique se trouve dans notre province

La plus grande île de Belgique... se trouve à Namur !
L'île de DAVE, située sur la Meuse entre Dave et Wépion (Namur), est la plus grande île de Belgique (fluviale bien entendu, puisqu'il n'existe pas d'île maritime).
C'est actuellement une réserve naturelle, couverte de peupliers, frênes et ormes, ainsi que de quelques arbres fruitiers et de prés qui évoquent les anciennes pratiques agricoles, propres aux îles mosanes. Les berges accueillent la nidification du Martin-pêcheur.
En Belgique, les îles ne se trouvent que dans trois provinces (On y dénombre 24 îles en province de Namur, 14 en province de Liège et 10 en province de Luxembourg).

jeudi 7 juillet 2016

Action Drapeau du 21 juillet à Bruxelles

Comme chaque année, Pro Belgica organise une action drapeau à l'occasion du 21 juillet durant une petite heure (9h30-10h30). L'action a lieu devant la Cathédrale des Saints Michel et Gudule. Ce serait avec plaisir que nous vous y retrouverons et que nous vous invitons à partager l'événement !

jeudi 9 juin 2016

Comte Frédéric de Mérode

Le comte Frédéric de Merode, né à Maastricht le 9 juin 1792, est un volontaire de la Révolution belge, frère de Félix de Merode, membre du Gouvernement provisoire.
Engagé dès septembre 1830 dans la garde bourgeoise, qu’il contribue à financer, il quitte Bruxelles à la mi-octobre avec la troupe de Charles Niellon à l’attaque de l'armée hollandaise en fuite. Leur détermination oblige les Hollandais à se replier sur Anvers, sans prendre Lierre. Gravement blessé le 24 octobre à la bataille de Berchem, près d’Anvers, il meurt dix jours plus tard après avoir été amputé d'une jambe, touchée de plusieurs impacts.
Premier membre de la haute noblesse belge victime des combats, il est considéré comme un héros national par les nouvelles autorités. Un mausolée de marbre blanc, œuvre du sculpteur Guillaume Geefs, qui le représente blessé, lui est élevé dans l’une des chapelles latérales de la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule.
En 1898, on inaugure un monument à sa mémoire, érigé au côté sud de la place des Martyrs, à Bruxelles, portant l’inscription : « Frédéric de Merode, mort pour l’indépendance de la patrie ». Le monument au comte Frédéric de Merode, dessiné par Henry Van de Velde et dont les volutes sont caractéristiques de l’Art nouveau, comporte un portrait de profil de Frédéric de Merode en médaillon et une statue qui représente un volontaire vêtu de la blouse distinctive, tous deux sculptés par Paul Du Bois.
À Malines, l'ancienne Koestraat (Rue de la Vache) a été rebaptisée d'après Frédéric de Merode (Frederik de Merodestraat).
Il décède à Malines le 4 novembre 1830, à l'âge de 38 ans.

mercredi 8 juin 2016

Le Lion belge

Le Lion belgique est une figure emblématique symbolisant les XVII provinces des anciens Pays-Bas et une représentation cartographique traditionnelle des grands Pays-Bas, nommés aussi Pays-Bas belgiques, qui est représentée sur les cartes sous la forme d'un lion dont la silhouette correspond à la forme générale du pays. Mais il faut noter que le lion héraldique est un animal très répandu dès le 12ème siècle dans les fiefs des Pays-Bas.
Même si aujourd'hui le terme Belgique est lié au royaume du même nom, ce ne fut pas toujours le cas. Le nom se réfère à l'ensemble des Pays-Bas avant que ses parties méridionale et septentrionale se séparent et que la partie méridionale perde des territoires au profit du Royaume de France. D'ailleurs, les Pays-Bas méridionaux sont alors appelés Belgica Regia et les Provinces-Unies du nord Belgica Foederata. Le Royaume uni des Pays-Bas, créé au Congrès de Vienne en 1815 pour reconstituer les ancien Pays-Bas bourguignons, s'appelait officiellement en français Royaume des Belgiques.
L'adjectif belgique est alors le synonyme de néerlandais, comme c'est le cas pour les États-Belgiques-Unis qui se nomment Verenigde Nederlandse Staten. La traduction usuelle de la langue néerlandaise en latin est lingua belgica.
La traduction française du Orde van de Nederlandse Leeuw [Ordre du Lion Néerlandais] est l'Ordre du Lion belgique à l'époque du Royaume-Uni des Pays-Bas.
Le premier Leo Belgicus a été dessiné par le cartographe autrichien Michael Aitzinger en 1583, alors que les Dix-Sept Provinces sont en proie à la guerre de Quatre-Vingts Ans. Ce dessin est inspiré de représentations plus anciennes, celles de la figure héraldique du Lion belgique qui, depuis les croisades, figure dans les armes de la plupart de ces provinces ainsi que dans celles de grandes familles comme la Maison des ducs de Bourgogne, de laquelle descend Charles Quint, et comme la Maison d'Orange-Nassau.
La carte d'Aitzinger est la première d'une suite nombreuse. Il y a quatre représentations différentes. La plus courante est celle qui présente le lion avec la tête localisée au Nord-Est du pays et sa queue au Sud-Ouest.
La seconde représentation montre un lion renversé, avec la tête au Sud-Ouest, comme c'est le cas pour le Leo Belgicus de Jodocus Hondius en 1611. La troisième est celle d'un lion assis dans une posture moins agressive, produite du temps de la Trêve de douze ans. La version la plus connue de ce Leo Belgicus est celle de Claes Janszoon Visscher, publiée en 1609 à l'occasion de cette Trêve. Cette version est entourée des blasons des différentes provinces et de paysages des Pays-Bas belgiques.
Une représentation particulariste est celle du Leo Hollandicus, le Lion Hollandais. C'est un lion à un sabre qui ne représente que la province de Hollande. Il apparaît dans les derniers moments de la guerre de Quatre-Vingt Ans, quand il devient clair que les Provinces-Unies du nord obtiendront l'indépendance confirmée lors des Traités de Westphalie en 1648. Une des premières versions de cette représentation particulière est celle de Visscher publiée en 1625.

vendredi 3 juin 2016

Sugny, d'abord luxembourgeoise, puis namuroise

Un cas particulier dans l'histoire récente de la Belgique: Une ancienne commune de la province de Luxembourg rattachée en 1977 à une commune de la province de Namur.
Il s'agit de Sugny, actuellement section de la commune de Vresse-sur-Semois.
Ce village est dans l'aire linguistique champenoise, l'une des quatre langues régionales endogènes romanes de Belgique avec le wallon, le lorrain et le picard.
Les habitants sont surnommés les macus (langage champenois), sugnygeois, sugnygeoise.
Sugny était une des seigneuries du duché de Bouillon. Son château, « Lu Tchesté d'la Rotch », datant du 8ème siècle et actuellement en ruine, fut le logis de Sir de la Bisch. Il a été vendu pour financer les croisades de Godefroy de Bouillon.
Vers 1657 se produisit le procès de la haute cour de justice de Sugny où trois femmes furent accusées de sorcellerie. Elles furent pendues et mises au bûcher au « Champ des Potaux ».
Sugny a été rattachée au département des Ardennes pendant la période française. Elle fit ensuite partie de la province de Luxembourg jusqu'en 1977 où elle fusionna avec Vresse-sur-Semois et fut ainsi rattachée à la province de Namur.
Lors de la Bataille de France pendant la Seconde Guerre mondiale, Sugny, non défendue, est prise le 12 mai 1940 par les Allemands de la 2ème Panzerdivision de Rudolf Veiel.
Lors de la guerre, les Allemands ont brûlé un moulin, dit le moulin Jean Lambert. Il porte d'ailleurs, le nom de moulin brûlé. Le village possède trois moulins: le moulin Simonis, sur la route de Membre, le moulin du Gigue (vers la France) et le moulin "brûlé".
En remerciement de ne pas avoir été bombardés lors de la grande guerre, les villageois ont érigé un domaine marial (toujours visible) dans un petit bois et ont reconstruit entre autres la grotte de Lourdes, le chemin de croix, le calvaire, saint Joseph (patron de la mort douce), sainte Bernadette, sainte Anne apprenant la lecture à la Vierge Marie, sainte Thérèse de Lisieux et la pluie de roses sur le monde, un très beau Christ Roi, le sacré-cœur... Sur la grille de la grotte se trouvent les remerciements à Notre-Dame qui datent parfois de plusieurs générations. Dans cette grotte se font encore maintenant des guérisons et même des pétrifications de roses à Sainte Bernadette.

mardi 31 mai 2016

Le beffroi de Namur, ancienne tour de défense

Le Beffroi de Namur, également appelé Tour Saint-Jacques, est un bâtiment historique de la ville de Namur en Belgique. La tour, construite vers 1388 comme partie de l’enceinte de la ville devint beffroi en 1746. Il est un des 56 Beffrois de Belgique et de France classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.
À l’origine, c’est une des cloches - et le clocher - de la collégiale Saint-Pierre-au-Château (sur le promontoire de la citadelle) qui servait de beffroi aux habitants de Namur, c'est-à-dire à marquer le temps et les événements de la ville.
À la suite de la destruction de l’église, incendiée durant le siège de Namur en 1745, la tour Saint-Jacques, la plus haute des trois tours de l’enceinte médiévale de la ville de Namur devient le beffroi de la ville. La Tour Saint-Jacques protégeait une des portes d’entrée de la ville. Sa cloque à ban donnait le signal d’ouverture et fermeture des portes extérieures de la ville (à partir de 1570).
Alors que, au début du 18ème siècle, cette enceinte est démolie, la tour Saint-Jacques est préservée, restaurée et chapeautée d’un lanterneau octogonal abritant la cloche (le ‘beffroi’ au sens premier) : le tout est surmonté d’un bulbe. La tour Saint-Jacques devient beffroi de la ville de Namur en 1746.
Ainsi le beffroi de Namur est une tour de défense militaire réaffectée à un usage civil. Il garde un aspect fortifié que n’ont pas les autres beffrois des Pays-Bas méridionaux. Cependant, il exprime alors, tout autant que les autres, la valeur profondément symbolique de l’autonomie grandissante du pouvoir municipal vis-à-vis de l’autorité ecclésiastique. C’est le beffroi municipal qui désormais règle le temps et les événements de la ville et des environs.
Le beffroi fut touché par le bombardement américain du 18 août 1944. Une religieuse y perdit d'ailleurs la vie, projetée sur l'édifice. Aujourd'hui des traces d'impacts sont encore visible sur le Beffroi ainsi que sur l'ancienne Bourse de Commerce où fut posée une plaque commémorative en 2014.

jeudi 19 mai 2016

D'une pierre deux coups

Albert II, le sixième Roi des Belges, a franchi deux nouveaux caps en quelques semaines...
Il est devenu le premier souverain belge à connaître un arrière-petit-enfant (la fille de son petit-fils Amédéo, âgé de 30 ans).
Il est aussi le Roi à avoir vécu le plus longtemps jusqu'ici (actuellement âgé de 81 ans, 11 mois et 12 jours en ce 18 mai 2016 contre 81 ans, 10 mois et 22 jours pour Léopold III).

mardi 17 mai 2016

Albert II, arrière-grand-père

Le prince Amedeo de Belgique (30 ans) et son épouse Elisabetta "Lili" Maria Rosboch von Wolkenstein (28 ans) sont parents pour la première fois.
Nous les félicitons car c'est une nouvelle génération pour la famille royale de Belgique !
Lorenz d'Autriche-Este (60 ans) et Astrid de Belgique (53 ans) sont grands-parents pour la première fois, ainsi que Nobile Ettore Rosboch von Wolkenstein (70 ans) et Lilia de Smecchia (68 ans), parents de Lili.
Albert II de Belgique (81 ans) et Paola Ruffo di Calabria (78 ans) sont également arrière-grands-parents pour la première fois, ainsi que Margherita de Savoie-Aoste (86 ans), mère de Lorenz et veuve de Robert d'Autriche-Este (1915-1996).
Lili était la petite-fille d'Elisabetta Jaworski (1915-1959) et de Filippo Caracciolo (1903-1965), côté paternel, et de Maria Elisabeth Habig (1916+) et de Attilio de Smechia (1900+), côté maternel.

mardi 10 mai 2016

Fort de St-Héribert

Le Fort de St-Héribert (ou Fort de Wépion) est un des neuf forts composant la position fortifiée de Namur établie à la fin du 19ème siècle en Belgique. Ce fort fut construit de 1888 à 1892 selon les plans du général Brialmont. Contrairement aux forts français construits à la même époque par Séré de Rivières, ce fort était en béton non-armé, nouveau matériau pour l'époque, au lieu de maçonnerie.
En 1914, le fort est servi par 400 artilleurs et 80 soldats des troupes de forteresse sous les ordres du capitaine-commandant Derzellez. Le fort est bombardé le 21 août. Contrairement aux attaques sur les forts de Liège, l'infanterie n'est pas envoyée d'emblée pour éviter les pertes inutiles. Le contact téléphonique avec l'extérieur est perdu le 23 août et les troupes d'intervalles battent en retraite. Le 24, le fort repousse une attaque d'infanterie puis subit un lourd bombardement de 15 h 30 à 19 h 45. À 21 h, la garnison hisse le drapeau blanc. Les Allemands continuent leur bombardement pour éviter la fuite de la garnison.
L'armement du fort fut amélioré en 1930 dans le but de dissuader une éventuelle incursion allemande. La tourelle de 15 cm fut remplacée par une tourelle de deux canons de 75 mm à longue portée. Les quatrième tourelles rétractables de 57 mm furent quant à elles échangées contre des tourelles, également éclipsables de 75 mm. Les deux coupoles de 12 cm furent ré-équipées avec deux mitrailleuses et les deux tourelles avec les obusiers furent comblées. L'entrée fut dotée de deux positions de mitrailleuses. Six positions DCA armée de mitrailleuses Maxim furent également placées. La protection fut substantiellement améliorée ainsi que la ventilation, les commodités et la communication notamment par l'installation de l'électricité. La zone autour du fort fut dotée de neuf postes d'observation et abris à destination des troupes d'intervalles.
En 1940, durant la bataille de France, le fort est commandé par le capitaine-commandant L'Entrée et 400 artilleurs. Les premiers tirs sur les forces allemandes approchant ont lieu le 15 mai à une cadence initiale de 50 tirs par heure par les canons de 75 mm, cadence qui sera augmentée à 75 puis 120 tirs par heure pour s'arrêter à 6 h 20. Le même jour, les troupes d'intervalles battent en retraite. Le fort subit une attaque aérienne dans l'après-midi. Les 16 et 17 mai sont des jours calmes mais le 18, le fort subit le feu ennemi et riposte en harcelant les positions d'artillerie ennemie avec ses canons de 75. Le 19 mai, la couverture de béton du fort est endommagée mais il est toujours capable de faire feu sur les postes d'observation ennemis à proximité. Le bombardement ennemi s'intensifie le 20, causant des dommages. Durant les premières heures du 21 mai, les patrouilles allemandes commencent à avancer dans les bois proches sous couvert de bombes fumigènes. Le fort est encerclé aux premières lueurs de l'aube, mais reçoit l'aide via des tirs directs des forts voisins d'Andoy, Malonne et Dave. L'attaque d'infanterie est repoussée mais entre temps, les Allemands ont pu amener des pièces d'artillerie à 500 m du fort et mettent hors de combat les coupoles les unes après les autres. Le fort continue sa résistance avec les mitrailleuses de défenses des fossés, mais ses générateurs électriques finissent par tomber en panne à la mi-journée. Après avoir saboté les armes restantes et détruit les documents, la garnison se rend à 12 h 10. Le fort, à l'issue des combats, compte une seule victime alors que les Allemands dénombrent 129 morts et 602 blessés, principalement appartenant au 317ème régiment d'infanterie.
Il n'a jamais été réparé ou réhabilité après la Seconde Guerre mondiale. Il appartient actuellement à une fondation privée qui, depuis août 2013, a entrepris le dégagement des terres comblant l'entrée et les fossés du fort ainsi que la restauration de certaines parties abîmées.
En août 2014, lors d'une inauguration officielle, le fort a pu être visité dans le cadre des commémorations de la guerre 14-18. Il est depuis partiellement visitable.

mercredi 4 mai 2016

Anniversaire de Léopold II

5 mai: Anniversaire d'un souverain régnant sur le territoire belge autrefois: Léopold II
Archiduc d'Autriche, roi de Hongrie et de Bohême de 1790 à 1792.
Il est né le 5 mai 1747. L'expérience républicaine est de courte durée. La faillite de l'expérience des Etats Belgiques Unis correspond au retour des Habsbourg au pouvoir. Mais cette restauration de l'ordre ancien s'accompagne d'un changement de règne.
A l'inflexible Joseph II succède son frère, Pierre-Léopold (ou Léopold II), plus pragmatique - un trait, on le sait, fort prisé par les régions belges. Le nouveau souverain promet de s'inspirer du glorieux exemple de sa mère, la grande Marie-Thérèse, pour régner aux Pays-Bas. L'homme ne manque pas de talent et, en d'autres temps, il aurait probablement été un souverain important. Mais il ne règne pas longtemps, deux petites années et encore, dans des circonstances internationales très tendues. Il est notamment confronté aux suites de la Révolution française et au sort réservé à sa sœur Marie-Antoinette et à son beau-frère Louis XVI. En Belgique, il n'a pas le temps de marquer le territoire de son empreinte, d'autant moins que les velléités révolutionnaires n'ont pas disparu. La disparition soudaine du souverain sera un coup dur pour l'Autriche mais peut-être un pas de plus dans l'affranchissement belge à l'égard des Habsbourg.
Il est décédé le 1er mars 1792, à l'âge de 44 ans.

mardi 3 mai 2016

Chemin de fer

La Belgique peut s’enorgueillir d’avoir possédé le premier « railway » du continent.
Le 5 mai 1835 eut lieu l’inauguration du premier tronçon Bruxelles–Malines. Par une journée splendide, Léopold 1er arriva en Landau à l’Allée Verte, où avait été dressée une tente aux couleurs nationales.
Trois convois étaient rangés dans la gare provisoire. Le Roi examina longuement les locomotives au long col, puis, sous l’œil vigilant des gardes en capote bleue et chapeau vernissé, les diplomates et les ministres montèrent dans les berlines fermées, les officiers et les fonctionnaires dans les diligences et les chars-à-bancs. Les voyageurs accédèrent par des échelles aux wagons à ciel ouvert.
La cloche cessa de tinter, un coup de canon retentit. A 12h43, au milieu d’une émotion inexprimable, le premier convoi s’ébranla dans un grand déploiement de jets de vapeur et de cahots qui jetèrent les uns contre les autres les ambassadeurs et les dames aux toilettes claires.
George Stephenson avait pris place dans le train dont la machine portait son nom ; les 2 autres locomotives s’appelaient « La Flèche » et « L’Eléphant ». Au son des musiques militaires jouant dans chaque convoi, les hardis explorateurs s’engagèrent à travers champs. Les paysans venus des villages riverains se tenaient, les yeux écarquillés, à distance respectueuse de la voie ; quelques-uns se couchèrent par terre en entendant venir les monstres. Dans chaque commune, un poteau indiquait le nom de la localité et la distance parcourue.

lundi 2 mai 2016

87e anniversaire de Berck

Le dessinateur belge Arthur Berckmans dit "Berck" fête ce mardi son 87ème anniversaire.
Né le 3 mai 1929, l'humour de Berck est souvent un peu grinçant, surtout dans les aventures qu’il imagine lui-même.
En 1969, Berck propose à Raoul Cauvin de créer une BD sur des détectives qui évolueraient dans les années 1920 1930. Cauvin, qui trouve qu’il y a trop d’histoires d’incorruptibles, lui suggère plutôt d’animer une série qui aurait pour héros des gorilles: Sammy et son patron Jack Attaway apparaissent dans Le journal de Spirou en mars 1970. Ce célèbre duo tient à Chicago une agence de « Gorilles en tout genre » à l’époque de la prohibition. Au cours de leurs aventures, Sammy et Jack sortent de Chicago et voyagent partout dans le monde.
Il prend sa retraite en 1994, à l'âge de 65 ans, après avoir dessiné 31 albums des Gorilles.
L’art de Berck a été influencé au début par Raymond Macherot (Sibylline) puis par Franquin (Gaston Lagaffe) qu’il considère comme « le meilleur dessinateur de bande dessinée du monde ». Il dessine pour les jeunes avec un clin d’œil à l’attention des adultes. Il trouve que le dessin seul doit déjà faire comprendre l’histoire mais que le texte y apporte la finesse qui achève le travail. Il se documente en regardant des vieux films ou en lisant des revues qui y sont consacrées.

mercredi 13 avril 2016

La Journée nationale de Commémoration (Journée des Vétérans)

e jour choisi pour commémorer et reconnaître nos Vétérans belges est le 7 avril, en souvenir du 7 avril 1994, date de l’assassinat de 10 militaires belges à Kigali (Rwanda).
C’est en 1998 que la première Journée nationale de Commémoration, dite Journée des Vétérans, a été célébrée.
Ce jeudi 7 avril 2016 à 11h00, au monument du Soldat Inconnu à Bruxelles, la Défense a rendu hommage aux soldats belges morts en opération depuis 1945, que ce soit en Corée, au Congo, au Ruanda, en ex-Yougoslavie, au Liban ou sur d'autres théâtres d'opération.
Une cérémonie s'est déroulée au Tombeau du Soldat inconnu, à la Colonne du Congrès.
Le Représentant de Sa Majesté le Roi, le ministre de la Défense, Steven Vandeput, le chef d'EM de la Défense, le général aviateur Van Caelenberge, des représentants politiques et d'associations de divers niveaux ainsi que le président de la Fraternelle Nationale des Casques Bleus et Opérations Humanitaires , Claude Cornil, ont déposé des couronnes au pied du monument.
Plusieurs détachements des composantes Terre, Air, Médicale et Marine rendaient les honneurs.
Parmi les autres personnalités présentes figuraient également le Président de la FRME, Willy Vanhorebeek, le Président de la FNC, Paul Huygens, Michel Breydel de Pro Belgica, sans oublier des membres des familles des personnes disparues en opération.
Enfin, de nombreux porte drapeaux étaient présents pour rendre hommage à nos soldats tombés en terre étrangère.

mercredi 30 mars 2016

Cérémonie d’hommage FNC / NSB à Gabrielle PETIT

Bruxelles – dimanche 03 avril 2016:
Cérémonie d’hommage FNC / NSB à Gabrielle PETIT
A l’occasion du 100ème anniversaire de son exécution 
et aux Dames persécutées et Victimes de Guerre.
En présence de S.M. la Reine Mathilde
Programme:
14h30 : Rassemblement des drapeaux et des participant en cortège, Rue Marché aux Herbes (à hauteur de la place de devant les galeries St. Hubert
15h00 : Départ du Cortège : Rue des Éperonniers –> Place St. Jean
15h10 : Arrivée Place St. Jean. Installation des porte-drapeaux, de l’Harmonie et des participants devant la statue .
15h30 : Arrivée et accueil de S.M. la Reine Mathilde
Dépôt de fleurs par S.M. la Reine, Sonnerie Aux Champs
Inauguration de la plaque commémorative du centième anniversaire par S.M. la Reine
Bref spectacle de représentation des derniers instants de Gabrielle Petit
Exécution de l’hymne National
Dépôt de fleurs par les autorités, les représentants de la FNC et des autres associations patriotiques – Sonnerie « Last Post ».
Deuxième partie du spectacle
Discours
Exécution de l’hymne Européen
16h40 : Fin de la cérémonie. Mise en place du cortège
16h45 : Départ du cortège vers la Grand Place : Rue des Éperonniers, Rue Marché aux Fromages, Rue des Chapeliers et tour d’honneur de la Grand Place.
17h00 : Devant l’Escalier des Lions : Les autorités saluent les porte-drapeaux et les membres de l’Harmonie 
Fin de la cérémonie

vendredi 25 mars 2016

Namur : sauver le « canot du père Damien »

Le canot qui a transporté jusqu'au Mercator la dépouille mortelle du père Damien dépérit sur un quai de Jambes...
Sur le boulevard de Meuse, à quelques mètres de la Fély, la péniche des Sea Scouts, un autre bateau est posé sur la berge. Anonyme : le chef Roger Pierard a prudemment ôté la planche gravée qui lui donnait son nom, et qui aurait pu attirer les collectionneurs. Nom prestigieux : le Mercator. C'est de lui qu'il s'agit : c'est ce canot qui, en 1889, servit à rapatrier sur le bateau amiral la dépouille mortelle du Père Damien, décédé sur l'île de Molokai alors que, atteint lui-même de la lèpre, le missionnaire catholique belge poursuivait inlassablement son travail avec les indigènes.
La chaloupe devrait être classée Le canot, à ce titre, mériterait d'être restauré et exposé, clame Roger Pierard, infatigable défenseur de l'histoire navale et nautique. « Il est dans triste état, dit celui qui fêtera cette année le 50ème anniversaire de la troupe des sea-scouts. Le problème majeur vient du fait qu'il s'est dessalé. Habituée à évoluer dans les eaux de mer, la « petite » embarcation (18 mètres de long pour 15 tonnes) n'a pas supporté le passage aux eaux douces : le sel qui s'était accumulé sur ses parois s'est dissous, provoquant de nombreuses brèches dans la structure. En se promenant à Jambes, il suffit de jeter un œil pour s'en convaincre.
La restauration serait évidemment coûteuse, dit le vieux loup jambois. Et elle ne devrait se penser que dans une démarche patrimoniale : pas question de refaire naviguer le canot du Mercator, puisque construire une nouvelle embarcation coûterait moins cher.
Non, ce dont Roger Pierard rêve, c'est d'une remise en l'état qui autoriserait une exposition du canot avec les autres bateaux de collection proposés au public dans les locaux des Moulins de Beez.
« Le canot devrait même être classé... » Au moment où, à Rome, Joseph de Veuster s'apprête à être canonisé et à passer à la postérité comme saint Père Damien, ce chantier de restauration aurait effectivement tout son sens.

mercredi 23 mars 2016

Deuil national

Par solidarité avec les victimes, Pro Belgica vous invite à mettre votre drapeau en berne durant 3 jours. Uit medeleven met de slachtoffers, nodigt Pro Belgica u uit om uw vlag halfstok te hangen gedurende 3 dagen.

vendredi 18 mars 2016

CRAC

Voici le site d'une ASBL qui se bat notamment pour la protection d'un site historique à Saint-Aubin et Hemptinne, non loin de Florennes.

http://www.colin-maillard.be/index.php?page=site

mercredi 16 mars 2016

Nouveau timbre de la famille royale

Nouveau timbre de la famille royale, désormais à vendre. Vous pouvez le réserver à cette adresse mail : placeroyale@rtl.be

mardi 15 mars 2016

Cérémonie d'hommage à Gabrielle Petit à Bruxelles

Bruxelles - dimanche 3 avril 2016 - 14H30
Cérémonie d'hommage à Gabrielle Petit à l'occasion du 100ième anniversaire de son exécution.
En présence de S.M. la Reine Mathilde.
14H30 - rassemblement des drapeaux et des participants au cortège, rue Marché aux Herbes
15H00 - départ du cortège
15H10 - arrivée Place Saint Jean devant la statue
15H30 - arrivée de S.M. la Reine puis dépôt de fleurs et inauguration de la plaque commémorative
Spectacle de représentation des derniers instants de Gabrielle Petit
Exécution de l'ymne national
Dépôt de fleurs par les aurotités et représentants des associations patriotiques
16H40 - fin de la cérémonie et mise en place du cortège
16H45 - départ du cortège vers la Grand Place
17H00 - fin de la commémoration

vendredi 11 mars 2016

Information

Information : ce samedi 5 mars 2016, l'Assemblée Générale de Pro Belgica réunie à Bruxelles a approuvé officiellement le lancement d'une section provinciale pour Namur. 
Vous qui partagez avec nous l'amour de votre pays, de ses valeurs, n'hésitez pas à nous rejoindre.
Soyons fiers d'être Belges !

http://fr.probelgica.be/probelgica-2/devenir-membre/
http://probelgicanamur.blogspot.be/